Les EPI - indispensable pour les uniformes moto police municipale

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Avant toute chose, il faut savoir que les normes des équipements du pilote sont régies par le règlement européen 2016/425 du 9 mars 2016 sur les EPI - Equipement de Protection Individuelle (PPE : Personnal Protective Equipement).

Ces EPI sont répartis en deux catégorie en fonction du risque encouru par l'usager

La catégorie 1, aussi appelée Simple Design PPE, concerne les activités présentant un danger mineur. La certification des produits est faite directement par le producteur et ne nécessite aucun contrôle d'un laboratoire indépendant. 

La catégorie 2, Complex Design PPE, inclut de son côté les équipements de moto et ceux pour lesquels l'activité présente un risque important. Ces EPI ne sont certifiés qu'après le contrôle d'un laboratoire indépendant. 

Il faut donc prendre garde à cette différence car la norme EPI cat. 1 ne repose sur aucune vérification extérieure et concerne aussi bien des gants de jardinage ou des gants en latex.

Les tests et les normes 

Test de résistance à l'abrasion en vue de leur homologation, les équipements passent une batterie de tests permettant de définir leurs capacités de résistance, d'endurance ou encore d'absorption des chocs. 

Ces EPI de catégorie 2 bénéficient chacun de plusieurs niveaux d'homologation permettant d'indiquer les capacités de protection. Plus le niveau est élevé, plus la protection offerte est importante. Les prérequis pour une homologation de niveau 2 sont souvent difficiles à atteindre mais offrent une protection maximale. 

Pour reconnaitre les équipements homologués, les dernières productions sont pourvues d'une étiquette CE affichant le logotype d'un motard et le numéro correspondant au niveau d'homologation. Toutefois, cette normalisation de l'étiquetage reste assez récente et l'on peut trouver des équipements homologués qui ne portent pas ce logotype. Dans le cas de gants, obligatoires, il faut ainsi que ces derniers mentionnent bien la norme EN 13594 à laquelle ils sont soumis.

Les coques de protection aux coudes, épaules, genoux et hanches EN 1621-1 

Les coques de protection sont les premières à avoir été désignées comme EPI. Pour bénéficier de l'homologation européenne, celles-ci doivent passer un test d'impact. Un poids de 5 kg est lâché sur la protection avec une intensité de 50 joules, à 12 reprises. 

Les coques sont homologuées de niveau 1 si la puissance moyenne transmise ne dépasse pas 35 kN (kilo-Newton) avec un pic autorisé à 50 kN. Les coques sont homologuées de niveau 2 si la puissance moyenne transmise ne dépasse pas 20 kN avec un pic autorisé à 35 kN. 

Un test optionnel est également soumis aux protections pour tester leurs performances à -10°C et à +40°C et s'assurer qu'elles jouent encore leur rôle dans les conditions extrêmes.

La protection dorsale EN 1621-2 et thoraciques 1621-3

 Les protections dorsales sont homologuées par la norme EN 1621-2Comme pour la norme EN 1621-1, les protections dorsales sont soumises à un test d'impact. Ici, le test s'effectue sur 5 chocs dont deux sur des zones "fragiles" ciblées. 

Pour être homologué de niveau 1, la dorsale doit transmettre moins de 18 kN avec un pic autorisé à 24 kN. Pour le niveau 2, la dorsale doit transmettre moins de 9 kN avec un pic autorisé à 12 kN. 

Sur les protections thoraciques, la mesure est légèrement différente puisqu'elle porte sur la dispersion de l'impact. La protection ne doit transmettre que 20 kN de moyenne avec un pic à 35 kN lors d'un impact à 50 J. Plus la répartition de la force est importante, moins le choc est violent. Aussi l distribution de la force doit atteindre 15% pour le niveau 1 et 30 % pour le niveau 2.

Source
le repaire des motards